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2r4g -

HrsT01.RE

ons

GvBRRE ·

IVr"'_E·s

Q!_~nt ~lean Verm~jo,

ii

demeura pour Ia

garde

de

Plnama;

auec aucres cent ci

1q

~anre

Soldats.

·

AJors,

commc

dide Pc!lentin,

pourdonner

lo

combl.

'a

tant

<le lafchcs Action .. qu'd auoi faitcs-, il

vfa

d'vne

precau:ion

tout

a

fait

ridicule ; qui fur d donner en depoft cou r ce ri che

Butin,

que

Iuy

&

les

fie~.s

venoieot de faire, aux Marchands

qu'il ten

ic

prifonniers

~

&

a d'aucres

gens

de

grande

V

~rcu

,

qu'il

vouluc

eontraindre de

s'obliger

par

fcrit

de

Juy

rer dre tous ces

ere.

for ,

OU

bien

a

H~rnand

de Gontreras ' quand

il

reuiendroic

de

ombre de Dios :

par

oil

luy

&

£

s

gens

onfiroient

af–

fez

l'~xtrem~

foibleffi de l ur

Efprit,

en

ee qu'ilss'imaginoieoc

follement de fe rendre Maifi:res de

oo-ut

le nouucau M·

nde,fans

que perfonneleuren difputafrlc

Conquclte .

Aprcs ce

imper–

tinences,

ii

fie

rendre rous les Ch

0

uaux,

&

Jes :iurr

s

mon_urct

qui

Ce

trouu

r~nt

dans

1

a Vill ,pour s'en feruir auecque

C

s

g

ns,

a

fi

courir

au befoin Hernand

G.

ntretas :

Er-

i1

fi

d

for

ir prom–

ptement de la

V

1Jle,

qu'1llai<fa feu e,

fa

croyant en auffi

grandc

feurete

que

fa

Maifon

propre; En quoy cerces

ilfe-crouuagran–

dement

crompe,

pource que

les Gontreras

&

luy

cognurenten-

n qu'au

lieu

des

amuferla, ce qu·il$ deuoient fa1re pour

le

mieux, eftoit d'embarquer uec eux dans leurs Nauires l'or

1 ,

)'argent,

1es

joyaux, Jes Marchandifes,

&

les

aurres

richelfe~

done Jls s'eCl:oient emparez>

&

des' en aller auecque ce

bu

tin

pai.

fc

r le refie de 1 urs

:ours

o

bon Jeur eut femble, laiffanc le Pre–

iid

nc

&

fc.-

gens

depourucus de routes commodicez,

&

reduits

11

vn pi eu" efht: Mais

ny

ces Courages lafches ne

meriterent

pas de iotiyr du bien qu'ils auoienc,

ny

le Prefident de

fouffrir

le

mat done

il eftoic

menace,

&

que

fa

bonnc

F

ortu e

de1lourna

de

Juy,

commenous verrons cy-apres.

Si-t ft

qu'il fut iour,

parmy

ceux qui

s'efchapperenr du fac de

V

1lle,

&

des tragiques euencmens de

fa

nuitl:

paifee,

i1 s'en.

trouua vn des

plus

con~dcrables,

qui s'appelloit Arias de Sere–

do, done 1H1ftoire

fJit

mention. qui depefcha

en

diJjgenc~

vn

e fos

Valets

en

Ja

V

i~lc

d

N.om

br..e de

Dios,

pour aduerur

le

Pr

fidcnt G fca des

Tyr

nni

s

ue 1 Gontreras auoient exer–

£

'es dans Panam ;

ce

q

l'il

(c

con ten ta de

Juy

faire dire en gc·

neraJ,

fatH

en

de ·J·1ire

Jes

p~rticuJaritez,

ahn quc

Juy

&

[es

genG

fr

tinffonc prefts,

&

q

'1h

nefefai{f:;i{font point furprendre.

.,,

Cepe.odan ks

Bourgeoi

de

la

VilI , cant

ceux

qui

s'cn

efto1_ec

··

fuis