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N

n

I~:

1 JI

fortitde1aSalle,

depeurque que1qu'vn

neluymic

la

main

fur

fo

coll et,

pour le ch2fiier

d: fon

effronterie.

Le

Prefidcn

t

ne s'en

efmeuc point pourrant, dif

1t

qu'il en fo11ffriroit

beaucoup

plus

pour ]e ferui·ce du

Roy

fon.

Mai~re.

0 utre cett;

Patience

<lont

11

vfoir.enuers Ics Soldats,

ii

auo1t encore

trouue

l' Art de

Jes

en-

E

1

,

tretenir d,e(perance,

&

les

affeurer

mefme,

qu'il

penfoit

a faire

P:rt

a~

quelque

chofe

pour eux, comme·Ie rnfrno1gnent ces paroles de so

ai.fi.l,

Djego

Hernandez, des principaux

de

Palence.

1.

Ch.t,

Durantles dix.fept mois que le Prefident

demeura dans

Li-

cc

·

· ma,

il

fut

importune

de

qu~ntite

de

Soldats, d'apporter

du

re-

<c

mede

a

leurs maux,

&

de

recognoifhe Ieurs feruices,

yen

ayapc

plufi_eurs

qui ne celfoient de

fe

plaindre

du

premier partage"

qu'on auoit faic au

preiu~ice

des premiers feruiteurs du Roy.".

Comme done en ce temps-la plufieurs

bons

Deparremens

d'In- "

diens fe trouuoienc vacquans par Ia more de Diego Centeno, ..

de

Gabriel

de

Roy

as

du Licencie Caruajal.,

&

d~

quelques

au-".

tfeS;

ils COOclUOient de

la,qu'on n'auoit pas de

fonds

p0Uf

leS

fe.

(C

compenfer: d ou le Prefident ciroit occafion de leur faire bien

cc

efperer,

&

lcs contentoitainfi par

fa

refponfe:

Mais

pourles en.

8

conrager encore plus, quand il s'en alloit a

la

campagne,

ii

Ieur

difoit a la chafte,

~'tis

prt?jf

nt

D1eupour

l11y ,

efin

qu'1lft vn

heu-

cc

rwx

royage,

&

q1!tls

Jrou fl crotent

tpt

ii

ne

ls

auoit

pomt

oubliez.

cc

Snrquoy les Pretendans I ren oient

g

and foing de gaigner fes

<'

/ Domdbques ,

pour

apprendrc d'eux ce qu'ils oyoicnt dit e

la-

«

delfu •

D' ou tl s' enfuiuoit,

qu ~ rquelques-vns

d'entr 'eux aduer-

cc

tiffoicnt Jes Cap iraines,

&

les

Soldats

qu,ils affell:ionnojent le

plus

d

1

auoir

veu

dans

les

Liu

res

des

Departemens; qu'il lailfoit"

tel _lc~

&

relies

Commanderies

a

eels,

&

eels,

&

que

pluGeurs

cc

efhmoient

qu)1 ls le ddfent, ou mefme qu'ils

J>inuenca!fenr

pour {-(

s'en

preualoir,

&

en

tirer

intereft. Mais

d'autres

plus penetrans "

alfeurent, que comme le PreGdent efl:oit

adroit,

&

aduife, il

J'efcriuo it

a1n fi clans fon Liure, dont il

·fe

feruoit comrne d'vn "

!eurre ;:

&

que feign ant de l'auoir

oublic,

il

le

lailfoit a deffein,

(~

afin que fes Valets

y

puifent

lire

dedans,

&

dire en fecret aux

cc

V~s,

&

aux aurres, ce qu,ils

auroient remarque,

fi

bien

que

par"

ce ?1oyen

~ha~un

demeurafl:

c.onta~t

de fon Parrage. Mais

quoy"'

-

qu 1~

en

fo1t,

il

yen euc

depu1s qui

creutent

fi

bien qu'on leur ·

efi:o.tt

fans raifon .ce

q?e

le

Prefi~ent

leur

auoit

laiffe,

qu'

on

peut

cc

ef

cnre fans mentir qu ils en

perd1ren

tle

fens. -

~