DEs
EsPAGNOLS, DAN
s
LES
I
n~·
t;r
Volf.f forez... bien auffi,
M
onfaigneur, de
<'li<HU
de.faire
des
soldats
de Diego Centeno, pour le peu d 'apparence
qu'
ii
y
a,
qu'apres auoir eflf rvaincus, ils puijfent iama
t
e(irebonscAmM; Vonspouue-z..
emmeneraue~
rvom
plm~e
cinq cens Hommes ,pource que depuM la BatatUe de Hua
rt~
ntt,
plujieurs
.b~ns
Soldats
ft
~rrt_ rvenu
rendre
a
noJ!re.
.Annee,
afin d
y
iouyrde
q;os
Vzrtozres;
ftdautant quzls
feront totn gens d'eflite, ptn rvn d'eux nervous fora faux
bond,
f5
tis q;ous firuiront tom
fid~llement
dans
les
occa–
fions. I
etrouue apropos,
au
re.fie, de faire filer
adroit
@fr
a
gauche
du
chemin, deux Pelotons d 'c.A rquebuzjers;
qui
marchant
toufiours efloigne'Zde q;oflre
c.Armee,
de
rvingt,
ou
trente lieue·s, enleuent
tout
ce
qu>ils
trouueroni
de
beflail,
es
de_prnuijinns.)
mettant
lefau ace
qu'
ilsne pourront
om–
poru1~,
afin que les cnnemis n·en profitent
point·
Cepen-_
dant rv
os
So
ldats
fl
trouueront dans q;nep leine ab
andance,
f5
ne
manqueront
pour
leur
nourriture, de
(heuaux, de
.ii1outons,
de
be/les
a
Corne,
ny
de
tout autre
be/fail
du
"Pays ,
nonpltn
quede
prouifions
exquifis, qui
fl
trouuent
dans
!es
Prou
·nces
que
noaJ
auons
deuant
nous.
cA
diouflez.
_a
cecy que
!es Ennemis ne
'VOUS
Jfauroient
fiJ;iure,
a
cauft de
l
embarras
de
leur
Armf
e ,
qi"i
eft
a
prtjent de
deux milla
Hommes,
dont
ily
ena
m1ilt
d
in<r/tiles:
8tquant aux au–
tres qui rvous
faiuront,
il faud, ·a necejfairement qu'ils
meu~
rent
de
faim, ne trouuantpas
dcquoy
q;
iure
par
Les
chemins:
Car
ils
ne
peuuent auoir d autres
prouifions
que
celles
qu>
ifs ont prifls
a
play de
'Vingt
l ieues
d 't ry, ayant con-
'
J!1mme
d' ai~eurs
tous !es
rv_iures
des
Prouinces
par
o~
tis
ont
pajfe
,
@f-
dont
ils s'
efloignent
tous
!es.
iour
tant
plus ifs
roont
en auartt.
3
eflant
done
certain~
comme
ie
'Viens de dire,
qu'ils ne_
\