j8
M
É
M
o
IR E
$
.,_
R
uífes on continue la guerre , de ceU
e
.1739·
de l'Empereur on fait une -fufpeniion
d'armes , on conclut la paix. Que de–
vient , dis-je, cette alliance indiífolu–
hle?
J'
o
fe
vous affurer , Moníieur
:J
que
:..
íi
l'Armée de l'Empereur s'étoit trouvée
dans la derniere extrémité ,
la
Cour de
Vienne auroit certainement obtenu,
avec l'affifrance de l'Impératrice ma
Souveraine, une paix plus honorable
que
celle· qu'elle vient de faire.
Si
l'
on veut jeter les yeux
fur
les
temps paífés, on remarquera que
l'Im–
pératrice
ma
Souveraine ,
1°.
A
fini feule la guerre de Pologne
conrre le Roi Staniílas
&
les Polonois.
confédérés ,
malgré la
Suede
&
la
France,
qui
n'épargnoient ni argent
ni
intrigues pour mettre Staniílas fur le
tróne,
d'ou nous l'avons fait defcen–
_dre pour
y
placer Augufre , EleB:eur
de Saxe.
· 2 o.
Elle
a envoyé
a
1'
Armée
Impé–
-riale
un
Corps de
dix mille
hommes
d'Infanterie jufque fur le Rhin
:J
&
un
autre Corps étoit pret de joindre le pre–
mier : mouvemens qui ont contribué
~eaucoup
a
la
derniere
paix
conclue
avee la France.