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S S I E-.
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t
prit d'abord fes mefures pour le paffer;
~~~
les ponts confiruits -, l'Armée commen-
1741..
s:a le lendemain
a
paífer:
la
plus grande
partie étoit déja de l'autre
coté
lorfque
le Maréchal
re~ut
un courrier de la
Cour qui Iui portoit
1'
ordre
poíitif
de
finir les opérations de cette campagne
des qu'il auroit forcé les Suédois
de
paífer le Kimen; d'établir ce fleuve
pour frontiere , de faire le long de fon
rivage des fortins de diftance en dif-
rance,
&
de camper avec fon Armée
pres de
F
redrichs- Ha
mm
.jufqu'a ce
qu'il
fut
temps de mettre le_s .Régimens
en
quartier d'hiver. Le Maréchal
fit
d'abord aífeinbler ·tous les Officiers Gé-
néraux ,
&
tint Confeil de -guerre fur
les bords
de
ce fleuve.
T
ous tes Géné-
raux
Ruífes -furent d'avis de repaífer le
fleuve
~
&
de fe conformer aux ordres
de la C-our: mais les Généraúx écran-
gers repréfenterent, que la Cour n'au-
fo·it
jamais donné éet ordre ,
fi
elle
avoit pu imaginer que les ennemis quit-
teroient
fi
facilemenr ce pofl: e. Leur
avis fut, que puifqu'on avoit paífé le
tleuve , il fal1oit profi ter des a vantages
~u'on
avoit fu tt
l~ennemi,
&
le po uífer,