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a
e
l'
Armée ; apres venoit
1'
Artillerie
~~~
fuivie de l'lnfanterie , qui compofoient
1742o
le Corps de bataille ,
&
l'
autre moitié
des Dragons faifoit
l'arriere • garde.
Mais pour peu que le Ma.réchal entre-
vit de pouvoir engager une affaire , il
faifoit marcher une partie de l'lnfan-
terie
a
la tete. Comme ce pays efr ex–
tremement reíferré ,
1'
on efr toujours
obligé de défiler fwr un tres-petit front,
&
l'on ne fauroit 1narcher que fur une
colonne. D'ailleurs il
n'y
a que le grand
chemin de praticable; des deux cótés
on ne voit que des rochers , des bois
&
des marais. Comme il ne fe trouve
point de place a!fez grande pour que
toute
1'
Armée puiífe camper fur un
terrain
{i
coupé ,
1'
on avoit foin de pla-
cer
a
une ou deux lieues du camp gé-
néral , un camp volant compofé de
quatre Régimens d'Infant€rie
&
des
Dragons de l'arriere-garde.
Monfieur de Lcewenhaupt, qui
n'a-
Le
Comte
•
fT
bl, l'A
, S
'
Lrewenhaupt
VOlt
pas encore adem · e
rmee Ue-
envoie M. de
' doife
fut dans
de
grands embarras lorf-
~agercrantz
'
a Mofcow·
qu'il
apprit
que
les
Ruífes
étoient en
pour tra.iter
1
l L
de la
p a!X
marche.
Il
envoya le Co one
ager-
•
crantz
au
Maréchal pour traiter de
la