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quelques-uns crainte d'etre
maltraités;
1742..
d'autres pour ne pas ·empecher l'exécu–
tion_d'une chofe qu'i:ls fouhaitoient
de–
pui-6
long-temps. Cependant
le
Général
Keith ,
iníl:ruit du
défordre ,
accourt ,
fe
jette au milieu de
cette
troupe
fédi-
_
tieufé, faiGt lui-meme un des mutins,
fait
appeller
un
Pretr~
pour
le confef.
fer ,
difant
qu'il veut le
faire paífer
par
les armes fur la
place.
E11
meme-temps
il
coro
manda
a
fes Aides-de-camp
&
a
fes Ordonnances, d'en arreter quelques
autres:
a
peine
a-t~il
proféré ces mots
avec cette fermeté , ce ton impofant
qui 1ui efr
íi
naturel,
qu~
toute la troupe
fe
difperfe
~
cha·cun court fe cacher
dans fa rente. Monfieur de Keith or–
donna enfuite qu'on
fit l'appel
des trou-
.\. 1
1\
d
'
1\
"t
pes
d
a tete
u camp, qu on arreta
ceux qui fe
trouveroient abfens ,
&
qu'on informar contre
tous ceux qui
s'étoient
trouvés préfens
a
l'émeute.
Comme
les
Gardes
a
cheval , ni les
'
.
Régimens de campagne n'avoient eu
aucune part
a
cette féaition '
ils
avoient
tous pris les armes pour réprimer
par
la force l'infolence des deux Régimens
Q.esGardes
a
pied;
&
dela on en vint