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ílroient le voir. Les Miniílres étrangers
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lui rendirent vifite. Il efr
a
croire' que
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74
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ce Prince , d'un efprit
aaif
&
ferme ,
eut été
a
la place de fon frere ' les
affaires auroíent pris une toute autre
¡ournure.
Av
ant de paffer aux autres affaires
Les princi-
q
ui furvinrent apres la révolution
J.
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p~ux prifo~--
'
mers font
JU
parlerai d' abord
de
celles qui regardent
gés
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con~
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r
" ,
damn
s~
es penonnes arretees.
On
ordonna une Commiffion com–
pofée de Sénateurs
&
de Seigneurs
Ruffes , qui devoient les examiner
&
infrruire leur proces. lls furefl:t accufés
ele plufieurs crimes qu'on inventa contre
eux. On imputa
au
Comte Ofl:erman,
d'avoir contribué par fes cabales
a
l'é–
leétion de ·l'Impératrice Anne,
&
d'a..
voir fupprimé le Teframent de l'Impé–
ratrice Catherine , deux chofes égale–
ment fauffes ; car Ofrerman fit dans ce
temps-la le malade,
&.
ne parut point
au
Confeil, de crainte de fe compro–
mettre en donnant fon avis. L'on favoit
bien que la Princeífe Elifabeth avoit
été
exclue par le Sénat , compofé de
tous les Grands de la N ation. D'ailleurs
le
Tefiament de l'lmpératríce
Cath~-