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grande conféquence,
&
qui lui
firent
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40.
auffi plus de peine.
Le Comte d'Oílerman, qui
du
temps
de l'Impératrice Anne avoit été plu..
fieurs années fans fortir de fa
e
hambre,
fe faifoit fouvent porter chez
la
Grande•
Ducheífe. Dans les conférences qu'il
avoit ave
e
elle , il tachoit de
lui inft..
nuer que le premier Minifl:re n'étoit
pas informé des affaires étrangeres,
dont lui, Comte d'Ofierman, avoit· eu
la direB:ion depuis vingt ans , que par
conféquent il pourroit inciter
la Ruffie
a
faire des chafes tres - ptéjudiciables
aux intérets de la Cour ; qu'il feroit
charmé d'informer de tour le Maréchal,
mais que fon état malade
1'
empechoit
de fe rendre chez lui. Ofierman ajou–
toit encare que Monfieur de Munich
ignoroit auffi les affaires intérieures
de
l'Empire
,
ayant été toujours employé
dans le département
de
la
guerre.
Sur
ces repréfentations.
~
fouvent réitérées
1
la Grande-Ducheífe réfolut de rendre
la
direaion des affaires étrangeres
a
Monfieur d'Oíterman
~
&
de charger
le Comte Golowkin de eelles qui re·
gardoien·t l'intérieur de l'Empire: ainii