M.
E'
Jii
MÓIRES
--
4Jl..
ment le Comte Ofl:erman,
qui ju{que...
1
74°·
la
a
v
oit feul dirigé les affaires du
Ca–
binet ,
&
qui
n'ayant jamais été ami
rlu
Comte de Munich ,
commen~a
des
ce
moment
a
travailler
a
fa perte.
L'
arnbition démefurée du
M
aré
chal
ne
lui
fournit que trop d'occaíions de
cabaler contre
lui.
Monfieur de
Mu–
nich, en dreífant
1'
aB:e
dans
lequel
le
Prince Antaine Ultic fut déclaré
Géné·
raliffime
~
s'y
fervit des expreffions fui–
vanres:
Quoique le Maréchal Co!J2te
d~
Mu•
nich,
apres -les fervices Jignalés
qu:~il
a
rendus
a rE
tat
,
ez2t .
pu
prétendre
a
l~
Charge
de Glneraliffime
,
·il
s:1en
ejl
dé~
jijlé
néanmoins en .
foveur du P
rin<;.é
Antoine V frie,
pere de
r
Empereur
1
&
fe
contente
de
la plar;e de premier
Mi–
niflre.
Le ·Comte Ofl:erman ne manqua pa9
de relever ces expreffions ,
&
de faire
fentir au Prince toute
l'
audace qu
:1
elles·
... renfermoient.
C'
eft
la
ce qui caufa
la
premiere anirnofité du Prince contre
Moníieur de Munich, qui
par fa con·
duite peu
rp.efurée .ne contribuoit
CfUe
trop
a
la-
nourrir.
LeS'