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Huífards,
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les Cofaques , avec quel.. :
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ques compagnies de Dragons, pourfui-
,,
38.
virent les fuyards auffi loin que le ter•
rain le permit. La perte des Ruífes daris
cetre journée pouvoit aller
a
trois cents
hommes ; il
n'y
eut pas
un
Officier
de
tué ni de
bleíf
é.
Les ennemis perdirent
plus de deux mille hommes laiífés
fur
,
le
champ de bataille.
.
Le
Maréchal
de Munich
reíla
encore
quelque
temps aux environs du Nieíl:er,
faifant
mine de vouloir le paífer ; mais
il
trouva toujours
l'
Armée Turque
vis–
a-vis
de
luí ;
enfin
il
s'approcha
du
Bog ,
qu'il repaff
a le
1
Septembre.
Déja
quel-–
que temps avant que le Maréchal eut
repaífé le Bog,
les ennemis
ne
s'b–
toient montrés pendant pluíieurs
jours
que de tres- loin
&
en fort petit nom–
bre,
ce qui avoit donné
de la
fécurité
aux Ruífesw Le
Sultan
de Biélogorod
en
fut
profiter : pendant une nuit il
s'approcha de l'Armée avec un Corps
confidérable ,
&
fe pofl:a en
embuf–
cade dans un profond ravin.
Le lendemain le Lieutenant-Général
Sagraiski qui commandoic une diviíion
ele
l'
Armée , ordonna un
foura ge pour