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mée, qu'on faifoit repofer en attendant
,1738".
que tout fut
pret
dans le camp qu'elle
vouloit occuper.
'
f-.esTartares voulu–
rent mettré le
f
eu aux herbes ; mais
comme il avoit beaucoup plu les jours
précédens , ce
fot
fans aucun effet~
Vers
les cinq heur~s apres midi les en–
nemi~
tenterent une nouvelle atraque
contre
les Cofaques
du Don
&
les
Calmoucks ; mais ayant été encare
rArmée
ltufi"e
arrive
fnr
le
Nie-
~
repouífés ,
ils
fe r~tirerent le long du
Nieíler. L'
Armée entra alors dans le
camp .,
l'aile droite
a
une portée de
canon du Niefrer ,
& le
dos
appuyé
a
la
Bielotfchitfche.
La perte
que firent
les
Ruíf
es en cette
occaíion , pouvoit aller
a
deux
cents
hommes en tout : un Colonel des
C<h
faques du Don fut du nombre des
.morts.
Dans ce camp les RuiTes
fe
trouve–
rent vis-a-vis de celui de l'ennemi
qui
étoit de l'autre coté du Nieíl:er, bien
retranché
&
avec de bonn:es batteries~
Les
J
aniífaires paíferent de temps
en
te-mps le fleuve dans de petits hateaux
pour venir efcarmoucher avec les gar'""–
des avaneé-es.