ME ,
.1,0
M
o·
r
R E
9
·•
- TEJ:
fleuve
en grand
nombre
&
fe joigni•
111g.
rent
aux Tartares. Ils
c6royerent les
Ruífes
toute la
journée
&
les harcele–
renti fans ceffe. Cependant les Tures
n'avoient pas difcontinué de
paffer
le
Niefrer pendant
toúte
la journée ;
de
forte
que
vers le
foir plus
de la moi–
tié _ de leur
Armée
avoi~ paffé.
Le
I
o
l'
Armé
e
fe
mit
fous
les armes
pour
couvrir
les
équipages qui pafferent
,.
les
ponts qu'on avoit faits fur la Molo–
tfchitfche:
les e.nnemis s'avancerent en
' órdr@
de
bataille ,
&
attaquerent
l'Ar–
mé~e Ruífo en plufieurs
endroits
&
a–
dive-1{es
teprifes : inais ils furent tou–
j"ours
repouífés, quoiqü'ifs
n.e
fe
fuKent
·jama1s
m.ontrés
fi
opiniacres. Le
pays
étant coup@
par
des ra:vins
&
par de-s
~oches ,
fe
trouvoit fort avaritageux aux
J
aniífáires
qui
fe
gliífoient
derriere les
pietres
jufqu'a
une por~ée de fufil des
Troupes ·
Ruffes
:,
&
qui
faifoient fur ·
eux
un
féu
tres-vif : tnais
enfia le
Ma–
réchal
fit
avancer
fur eux plufieuts
compagniés de Grenadiets qui
les
char..
ger~ru
ft
a
propos ,
qu'ils
furent
obli–
gés de
quittet
leu~s- afiles
&
de fe
fa
u
ver
par la
fuite.
Le
Régime~t
de St0:1anow
\