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s

~~~

res ne déconcerterent pas les ennemis;

1

738.

íls attaquerent

a

plufieurs reprifes tan–

tot la droite ' tantot la gauche ; quel–

ques- uns meme prirent un détour

&

vinrent afTaillir le ·camp ; mais

ils fu–

rent

par-tout repouífés

a

vec perte.

V

ers

les quatre heures les Turcs avoient

plié

de

rous cotés ,; les Cofaques meme

étoieht déja

a

leur pourfuite' de forte

qu'on crut qu'ils alloient entiérement

abandonner le cham

p

de bataille.

On

fe

trompoit, car fur les cinq heures ils

fe

formerent

de ·

nouveau devant un

nois

&

vinrent attaquer les Ruífes avec

plus de fureur

que

jamais;

ils

furent

l

\-

'\

repouffés de meme

&

obligés de pren–

dre enfi.n la fuite. 11s laifferent plus de

mille morts

fur

le champ de bataille.

Le Lieutenant-Général Lrewendal

qui

avoit placé

l'

artillerie

fur

une hauteur

a

l'aile droite,

d'ou

fon

canon prenoit

l'

ennemi en flan

e,

contribua beaucoup

a,

la

viét:oire.

Cette aaion avoit tellement rebuté

.les T urcs , que non-feulement

l'

Armée

n'

en

fut

point

incommodée pendant

pluGeurs jours dans fes marches, mais

eneore on n'en eut prefque pas de nou-

~