JlJ
E
R
u s s r
E.
3
39
fanterie couvroit les flanes, les Dragons
~~~
dont la plupart avoient mis pied aterre
1738.
rnarchoient entre l'lnfanterie le long
des
Hgnes , les HutTards
&
les Cofaques
voltigeoient fur les ailes , les mit en–
tiérement
en fuite , ne pouvant
réfifter
au feu de
l'
artillerie. La perre ne
fut
pas grande des deux
cotés ; les
Ruífes
eurent
un
Colonel de bleíf
é;
on trouva
fur
le champ de bataille enviran deux
cents Turcs.
Tandis que les ,Turcs occupoient d'un
coté
leurs plus grandes forces
a
arta–
quer
l'Armée Ruífe, ils envoyerent de
l'autre un
_grand
détachem€nt contre
un convoi qui venoit de l'Ukraine ,
&
qui étoit arrivé fans le moindre obf:
tacle jufqu'a quatre lieues de l'Armée.
Heureufement qu'il
n'y
a que des plai–
nes dans ce pays-la,
&
par conféquent
l'Officier qui commandoit le convoi
pouvoit voir
l'
ennemi de loin. Il eur le
temps de
fe
faire un retranchement de
fes chariots ; il fe défendit derriere cette
barricade jufqu'a ce que le Maréchal
ayant
fu
le péril
ou
il fe trouvoit, lui
envoya quelques Régimens pour le dé-
g ager :
l'
ennemi
fue
repouífé
&
le con–
y
ij