DE
M.
DE MANSTEIN.
l;XXJ
voit
l'
honne-qr ,
&
qu'
a
fon égard
on
avoit manqué
a
tous les engagemens
pris
~
vec lui. Ces raifons , quelque
bonnes qu'elles fuífent, ne furent po'int
trouvées valables,
&
le Comte Beíh1f–
chef
fit
íi
bien aupres de
l'Impératri,ce ,
.que le
congé
lui
fut refufé. La Co4lr
fit
tout au
monde
pour
le
faire reve,nir;
promeífes ' menaces '
tout
fut
mhsr
en
reuvre pour
l'
attirer
en Ruffie ; ' mais
tot.)t inutilement ; il
fentit
que
k!
pas
qu'il
1
avoit
fait étoit
trop hardi
~ ~
pour
n'avoir pas tout
a
craindre en reto1 ·.1rñant
a
Pet~rsbourg.
Moníieur de
Befl :uf
chef
en
vint aux remedes les plus
V'
1
iol€ns ;
il
fit
arreter
&
conduire
a
Pete ~rsbourg
fon pere , qui vivoit retiré
a
ft.~s terres
en Livonie.
Il
le retint en prifr )n pé'n...
dant
pres
d'un an ;
&
connoi ffant la
piété
filiale
de Manílein
~
il ·
for~a ~e
pere
d'écrire
a
fon fils de
re1 1enir en
Ruffie. ·Manfrein
fut
démeler
l'~
artifice,
&
voir que fon pere avoit
été
:
contraint
de
faire cette démarche. Enf ~n fon en.-.
· · nemi
mortel tenta encore
u
n derníer
moyen, ·e'
étoit
de le
faire jug-· er
&
con–
damner
par
un
Confei1
de
g~ue·
~rre ;
mais
les ~énéraux
Allemands;
qt'.
Ai
dev~ient