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DE
M.
DE MANSTEIN~
xxix:
ticuliere
contribua
encare
a
Iui rendre
le fervice de RMiie odíeux. Il avoit ,
·dans fon Régiment un Oflicier Rúífe,
tres-mat1vais
fujet
&
capable de
ioutes
.les baífeíTes ; lui
ayant
fait
inutile-–
ment des remontrances, il le mit
aux
arrets
pour une faute aifez grave ,.
afin de
donn.erun exemple. Cet hom–
rne
dans qui · la méchancet~ du
cceur
égaloit
la baífeífe de
l'
ame , réfolut
de
(e venger de fon Colonel ; il
alla
le dé–
.nancer comme traitre
a
l'Etat ;
&
fur
tette délation
vague , Maníl:ein
fut
arreté ,
ainíi que fon Adjudant .,
& "
con–
cluir
a
Dorpat
óu
étoit
le Tribunal des
.Généraux. Il parut devant fes Juges
avec cette aífurance que donne le fen–
timent , de l'innocence. L'accufateur -
,n:ayant
rien pu prouver, ,
fut
obligé
d'avouer qu9il
n'av9it
agi
que
par
un
efprit de vengeance . Cette affaire qui
fut
terminée toút
a
fon honneur,
ne
fit
que l'ulcérer encore.
11
ne vouloit
plus reíter dans
un
pays
ou
il
fe
voyoit
ainíi expofé au~ traits ·de la
calomni-e,,
Il
écrivit
a
l'Jmpér~trice ,
&
lui .de–
manda. fon congé. Cette Princeífé ~ui
:fü
une réponfe
tres~flat1e1fe
~
qui pour--
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