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ÁBRÉGÉ DE LA
Vnr
tant
ne
fue
pas capable de
l'
éblouir ;
elle lui marqua qu'étant contente de fes
fervices ,
elle ne
vouloit
pas
perdre
un
íi
brave Officier; mais elle ne
lui
parloit ni de lui rendre fon Régiment
ni fes terres.
Réfolu
de fortir d'efclavage
a
quel-–
que prix que ce fut, il profita du
congé,
de íix mois que l'Impératrice venoit de
donner aux Officiers ,
&
laiífant
fon
époufe, prete d'accoucher, en Efionie
a
une terre
de
fon
p'ere,
il
s'embarqua
a
Revel ,
&
aborda
heureufement
a
Lubeck le
1
OB:obre
17
44.
De-la
s'
é–
tant rendu
a
Berlin,
il
alla
auffi-tot
chez
. T
zernifchef , Miniftre
de
Ruffie ;
&
renouvella fes follicitarions pour
fon
congé.
Dans l'
écrit
qu'il
fü
pour
etre
pré,emé
a
l'Impératti.c;e ,. il expo- '
foit les motifs qui l'avoiem engagé
a:
prendre ce parti. Il
fe
plaignit fur–
tout
des
perfécutions
que
lui
avoit
fuf–
citées
le Comte
Befrufchef ,
a
qui
il
n'avoit p9urtant jamais
rien
fait,
&
du:
traitement
indigne qu'on
v
enoit de lui
faire effi er fur la
ridicule
délarion
d'
n
mifér.able.
11
ajouta
qu'il avoit
re
j
tous les de
voirs
que lui prefci:·