·260 ..
M
É
M
o
il
R
É
s
:.~~::a::~~~~~
couvrir la queue de la
tranchée.
II
fai,.
1
737•
f
qit
clair de lune , la nuit étoit courre
&
la terre auffi dure que le roe , en
lorte q~e
malgré toutes
les
peines
que
-les troupes fe
donnerent ,
il
fot
impoffi-–
ble d'achever
une feule redoute avant
'le jourw
'
.
Le
Maréchal
qui
vouloit
que
du
moins celle du milieu
fut
en
état ,
y
fit
av·ancer deux
m-ille
travailleurs,
mais
au
foleil lev·ant on
n'avoit pas
pénétré
deux
pieds en terre.
Les T urcs
com–
mencerent--en
m~m~
temps
a
faite
grand
.féu de leur
artillerie
des
remparts
fur
les
troupes ,
qui n'étoient
qu'a
une
perite
pottée de canon du glacis , . ce qui
fit
)·éfoudre
le Maréchal
de
les
faire
retour..
ner
au
ca'tnp~
Le
Brigadier
Lieveñ
&
le_
Colonel
J
erepkih devoient faire tra·
vaille-r -aux-deux:
redoutes
a
l'extrémité
de_l~
droite,
pres
~e la Mer Naire.
Ils
les rtrouverenf~
pour
ainG.
dire '
toutes
faites,
-avec
le parapet
&
le
foífé ;
de·
forre
qu'apres
les avoir
fai t
réparer
&
e nvironner
de ·chevau'x de
frife ,
ils
y
p lace rent leur rnonáe . C'étoient
des
jardins
de
la ville,
qui
fe
trouvaient
féparés l'un de l'
autre
par
de bons
foífés