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ÁBRÉGÉ
DÉ
LA
YIE
taine au fervice de Ruffie, eíl: encore
vivante
&
demeure en Livonie aupres;
de
fa
mere. Je
pourrois m'étendre
fur
le mérite
&
fur
l'
origine des ahcetres
de celui dont j'entre-prends de tracer
rapidement quelques traits de
fa
vie ;
mais fes qualités perfonnelles me dif–
penfent d'emprunter ces fecours étran–
gers. Moníieur de Maníl:ein eut le bon.,
heur plus rare de naitre de parens
fen–
fés, qui veillerent fur
l'
éducation de fon
enfance. Son pere, l'ayant continuel–
lement fous
les
yeux , lui enfeigna
Iui–
meme les premiers élémens des Mathé..
matiques;
&
pour lui rendre le tempé–
rament vigoureux ,
il
l'
accoutuma de
bonne heure aux exercices du corps
&
aux fatigues des voyages, en le me–
nant
toujours avec lui dans· ceux qu'il '
entreprenoit. Le jeune Maníl:ein re~ut
.amñ
les fecours érrangers dans l'iníl:ruc–
tion de
fa
premiere jeuneíf
e;
fous
les
ye
x
d'un Gouverneur qu'íl avoit dans
la
maifon
péiternelle ,
il
fréquenta juf..; .
qu'a
fa
t feizieme année le College de
Narva.
Ce fut
alors
que Moníieur
de
_alfow ,
aujourd'hui Général - Majar
du
Roi
de
Pruífe
&
ami de la Maifon
/
de