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s
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femblée . ayanr toujours répondu que
17
JO,
non, elle prit les écrits des mains du
Grand-Chancelier, les déchira
&
dit:
Ces
écrits ne font done pas néceJ!aires.
Elle
déclara en
meme -
temps:
Que
-,omme
L'
Empire de Rujfie n'avoit ja–
mais
été
gouverné que par une Jeule per-
fonne
a
la fois, elle prétendoit Les mémes
prérogaúves qu'avoient eu fes ancétres,
defquels elle montoit fur le trone
'
non
comme le Confeil le difoit, par éleélion,
mais par droit
d'
héritage; que taus ceux
qui s' oppoferoient
a
La
j
ouveraineté,
fe–
roient punís comme coupables de haute
zrahifon.
T out le monde applaudit ,
&
on
n'
émendir
que cris de joie par toute
la ville. L'Impératrice aífura encare ,
que quoiqu'elle
ez2t
tout Le pouvoir en
main
,
elle ne manqueroit pourtant pas
de régner avec toute La douceur imagina-.
hle;
qu'elle n'auroit rien tant
a
cceur
9ue la
./
élicité de fes peuples; qu'elle
fe
Jerviroit toujours des hons confeils de
fon
S
énat compojé de p erfonnes
d'
une
Ji
grande expérience
&
d'une prohité re–
connue,
&
qu'eL!e
n'
emploieroit les ac–
tes
de févérité qu'
a
la
duniere extrémicl.