Previous Page  112 / 440 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 112 / 440 Next Page
Page Background

;6

M

É

M

o

1 R E

s

!'.1~~~~~

femblée . ayanr toujours répondu que

17

JO,

non, elle prit les écrits des mains du

Grand-Chancelier, les déchira

&

dit:

Ces

écrits ne font done pas néceJ!aires.

Elle

déclara en

meme -

temps:

Que

-,omme

L'

Empire de Rujfie n'avoit ja–

mais

été

gouverné que par une Jeule per-

fonne

a

la fois, elle prétendoit Les mémes

prérogaúves qu'avoient eu fes ancétres,

defquels elle montoit fur le trone

'

non

comme le Confeil le difoit, par éleélion,

mais par droit

d'

héritage; que taus ceux

qui s' oppoferoient

a

La

j

ouveraineté,

fe–

roient punís comme coupables de haute

zrahifon.

T out le monde applaudit ,

&

on

n'

émendir

que cris de joie par toute

la ville. L'Impératrice aífura encare ,

que quoiqu'elle

ez2t

tout Le pouvoir en

main

,

elle ne manqueroit pourtant pas

de régner avec toute La douceur imagina-.

hle;

qu'elle n'auroit rien tant

a

cceur

9ue la

./

élicité de fes peuples; qu'elle

fe

Jerviroit toujours des hons confeils de

fon

S

énat compojé de p erfonnes

d'

une

Ji

grande expérience

&

d'une prohité re–

connue,

&

qu'eL!e

n'

emploieroit les ac–

tes

de févérité qu'

a

la

duniere extrémicl.