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S S 1 E.
) )
van~a vers Sa Majeíl:e
&
dit: ,, Qu'il ---
sin__;m_·~~–
t>
étoit dépuré de tome la Nobleífe de
1
73º• ,
,>
l'Empire , pour
repréfenter
a
Sa
t)
Majeíté qu'elle avoit été furprife par ·
~)
les Députés du Haur..:Confeil; que la
,) Ruffie ayant été gouvernée depuis
,>
tant de íiecles par des Souverains
& .
,, non
par
un Confeil,
.toute la
Nobleffe
t)
la
fupplioit
de
vouloir p~endre les
w
renes du gouvernement ; que toute
)!
la Nation étoit de
ce
fentiment ,
& ,
,, qu'elle-
fouhaitoit · que la
famille
d,e
,>
Sa Majeíl:é régnat
fur
elle jufqu'a
la
,, fin des fiecles.
»
·
L'Impératrice
a
ce
difcours
fit
l'
é–
tonnée, elle dit:
C,munent? n;ejl-ce p as
la
volonté de toute la N ation , que
j'
a/
figr1:é
l'
aéle qu'on m'a préfenté
a
Mittau
!
Sur
quoi toute_l'Aífemblée
lui
répondit ,
que
npn.
La,-deífos elle
fe
tourna
ve~s
'
le Prince
Dolgorouky,
&
dit:
C
0111:–
ment
,
P
rinc;e
W afilei
-
Loukitfch
,
t.ttm'
as
trompée?
Elle ordonna
au
Grand-–
Chancelier de .chercher les écrits .qu'e!l~
avoit íignés;
ce
qu'ayant
_fait
!)
elle le~
lui
fit
lire
a
haute
voix ,
&
a
chaque
poinc
elle
l' arreta ,
&
demanda
fi
cet
arride
conven.oit
a
la
Nation?
L'Af
...
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