Previous Page  109 / 440 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 109 / 440 Next Page
Page Background

:v

E

R

u s s z

E.

53

'Vailleroit qu'a procurer Íes emplois

les~~~~~~

plus confidérables

a

fes_p~i:érís ou

a

fes

1

730.

cré_arures,

&

que proprement padant,

ils feroient les efclaves du Confeil ; au

lieu que

fi

l'Impératrice étoit, 4édarée

fouveraihe

~

le moindre Gentilhomme

parviendroit aux premieres Charges de

l'Empire avec la meme facilit~ que les

premiers Princes ; qu'on en avoit vu

des exemples fous le _regne de Pierre

I.

ou l'on n'avoit eu égard qu'au vrai

mé-

rite,

&

que

fi

ce Prince avoit fait des

aétes de févérité ' on ravoit obligé

a

celd, outre que la petite Nobleífe

n'y

avoit aucunement fouffert, au contraire

elle s'étoit relevée 'fous fon regne. Des

clifcours pareils qu'on obfervoit-de tenir'

a

propos , n~ manquerent pas de pro"!-

cluire

l'

effet qu'on en attendoit.

·

· Les Gardes qui, jufqu'aux fimples

foldats, ne font prefque compofés que

de la Nobleffe du pays, s'attrouperent,

plufieurs centaines de GentilshoJUmes

de campagne s'affemblerent dans les.

maifons des Princes T roubetskoy,

Ba–

raitinsky

&

Czerkasky , comme ceux

en qui ils -avoienc' le plus· de confiance

&

qui étoient dans lfs intérets de

l'Ifl:l-

-

D

iij

'

1