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'Vailleroit qu'a procurer Íes emplois
les~~~~~~
plus confidérables
a
fes_p~i:érís ou
a
fes
1
730.
cré_arures,
&
que proprement padant,
ils feroient les efclaves du Confeil ; au
lieu que
fi
l'Impératrice étoit, 4édarée
fouveraihe
~
le moindre Gentilhomme
parviendroit aux premieres Charges de
l'Empire avec la meme facilit~ que les
premiers Princes ; qu'on en avoit vu
des exemples fous le _regne de Pierre
I.
ou l'on n'avoit eu égard qu'au vrai
mé-
rite,
&
que
fi
ce Prince avoit fait des
aétes de févérité ' on ravoit obligé
a
celd, outre que la petite Nobleífe
n'y
avoit aucunement fouffert, au contraire
elle s'étoit relevée 'fous fon regne. Des
clifcours pareils qu'on obfervoit-de tenir'
a
propos , n~ manquerent pas de pro"!-
cluire
l'
effet qu'on en attendoit.
·
· Les Gardes qui, jufqu'aux fimples
foldats, ne font prefque compofés que
de la Nobleffe du pays, s'attrouperent,
plufieurs centaines de GentilshoJUmes
de campagne s'affemblerent dans les.
maifons des Princes T roubetskoy,
Ba–
raitinsky
&
Czerkasky , comme ceux
en qui ils -avoienc' le plus· de confiance
&
qui étoient dans lfs intérets de
l'Ifl:l-
-
D
iij
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