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l'usage des premiers siecles de l'eglise
!
''Tout
t.'y
faisoit par conseil, dit Fleury, parce qu'on
ne cherchoit
qu'a
y faire regner la raison ' la
regle, la volonte
d!
Dien... En chaque
egli~e
l'eveque ne faisoit rien d'irnportant sans le
/
conseil des pretres , des diacres et des princi–
paux de son clerge ; souve11t meme il consul–
toit tout le peuple'
q~iand
il
av~it
interet
a
l'affaire , comme aux ordinations ''·
~'Mais
la
meme
puissance qui possede exclu–
sivement la legislation nationale, a-t-elle
pu
et df1 faire disparoitre l'ancienne forme de
la
nominatiom des pasteurs '
et la
soumettre
a
!'election des peuples
? ''
u
Oui, certes, elle a eu ce droit,
si
!'attri–
bution d'une
1
fonction appartient essentielle–
mcnt
a
ceux qui en sont
et
l'objet et la
fin;
et
le sac rdoce
fran~ois
doit aussi ,
a
ce~
cgarcl '
l'exemple du respect et de l'obeis–
s~nce.
C'est pour les homm r;s qn'il existe une reli–
gion et un sacealoce, et non pour la divinite
<.Jui n'en a pas besoin.
Tout pontife,
<lit St. Paul,
ckoisi du milieu des lzommes
,
est habli pour le