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JI )
H
Le ciel et mon ame me sortt témoins
qtte
personne ne souhaite plus sin_cerement .. que
moi
,
de voir nos éveques et nos curés prévenir
le recours de l'a,ssemblée
a
ce moyen pénible;
et je les conjure de réfléchir
a
la nécessité
que leur caractere leur impose, de coordonner
l'église
a
la constitution'
et
d'aider la patrie,
~ncore
chancelante sur ses nouvelles bases,.
a
s'létayer de la force de la religion. Mais je
dois ajouter , pour ne ríen laisser en etrriere
des vraies dispositions dont je suis affecté ,
que
~i
jamais je perds i·espoir de voir les
ministres du christianisme sortir du coupable
silence dont ils s'enveloppent, au milieu des
écarts dont quelques-uns d'eux désbonorent le
sacerdoce. je serai
awssi
le plus ardent
a
sol–
liciter l'application dtr remede sévere dont je
viens de parlcr ; et
j~
suis fondé
a
penser
que des suffrages imposans par lcur poids et
par leur nombre soutiendront victorieusement
ma
T/OIX.
'~
" En attendant , messieurs, le moment ou
vous jugerez de votre sagesse d'examiner et
de décider cette grande question , il me paroit
nécessaire qu'apres
avoir
statué sur
l'étonnante
démarchc des prélats députés a
l'assemblée
nationale, vous prcniez en considération quel-
,1
I