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·«Si
nous avon5 des
phalanges
a
notre
·disposition, et que vous n'ayez que des
li–
belles
a
la
votre ;
il faut
convenir
que notre
patience
est grande.. . . . . . .
I1 seroit trop
commode
de se t!rer
d'un
pas embarrassant.
par des cris et du
tumulte. Tout le monde
a.
pu juger les motifs du débat que l'on a sus–
cité. On a
provoqué
la sévérité des loix
contre
les
députés
qui s-0nt
a
la
barre.
Est-ce ainsi
qu'on a
cru nous
faire
consacrer ce
droit
ele
pétition ,
qui
est
!'incorruptible gar–
dien de
la liberté? Sommes-nous dans une
assemblée délibérante
ou dans
une arene de
gladiateurs?
Est-ce que ceux qui nous
inter–
rompent ' n'insultent
pas
eux-memes
a
la sou–
veraine majorité de
l'assemblée
?
Quand les
députés Corses
seroient
coupables,
les
re–
clamans ne sont-ils
pas
eux-memes soumis
~
la
juridiction
de
l'assemblée. Comment peut..
on
excuser tous ces hurlemens, tout ce dé....
sordre? ...•....
Nous ne
nous
y
trompons
pas ; nous observons depuis
lon_g-tems ,
le~
moyens qu'on employe successi
vement
pour
faire passer
l'
4ssemblée pour un
conciliabule
ou pour un champ de
bataille.
Ne
recon–
noissez
vous pas
qu'on
veut
nOl.lSfaire perdre
tlu tems; af-in de pouvoii-
di¡e :
voyez les