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( 303 )

·«Si

nous avon5 des

phalanges

a

notre

·disposition, et que vous n'ayez que des

li–

belles

a

la

votre ;

il faut

convenir

que notre

patience

est grande.. . . . . . .

I1 seroit trop

commode

de se t!rer

d'un

pas embarrassant.

par des cris et du

tumulte. Tout le monde

a.

pu juger les motifs du débat que l'on a sus–

cité. On a

provoqué

la sévérité des loix

contre

les

députés

qui s-0nt

a

la

barre.

Est-ce ainsi

qu'on a

cru nous

faire

consacrer ce

droit

ele

pétition ,

qui

est

!'incorruptible gar–

dien de

la liberté? Sommes-nous dans une

assemblée délibérante

ou dans

une arene de

gladiateurs?

Est-ce que ceux qui nous

inter–

rompent ' n'insultent

pas

eux-memes

a

la sou–

veraine majorité de

l'assemblée

?

Quand les

députés Corses

seroient

coupables,

les

re–

clamans ne sont-ils

pas

eux-memes soumis

~

la

juridiction

de

l'assemblée. Comment peut..

on

excuser tous ces hurlemens, tout ce dé....

sordre? ...•....

Nous ne

nous

y

trompons

pas ; nous observons depuis

lon_g-tems ,

le~

moyens qu'on employe successi

vement

pour

faire passer

l'

4ssemblée pour un

conciliabule

ou pour un champ de

bataille.

Ne

recon–

noissez

vous pas

qu'on

veut

nOl.lS

faire perdre

tlu tems; af-in de pouvoii-

di¡e :

voyez les