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( 285 )

Le

quatri~me

parla avec beaucoup de force,

de

la

necessite d'empecher

l'abus

des

pot1voir£,.

et

conclut

aussi

pour

l'adoption

<le la

pn~miere partie de

la motion

du second

opinant~

MIR

ABE AU.

<'

Je commence par faire

observer

la dif–

ference

prodigieu~e

que

je

trouve

entre

l'ordre que le roi a

fait passer

a

la munici–

palite de Marseille,

et le plaidoyer insidieux

j'ai

pense

dire davaatage, que son ministre

vous a

envoye.

J

e prouverai ,

quand

il

en

sera

terns , qu'il est juste de qualifier

ainsi

ce

plaidoyer:

je

dirai

quand

il en

sera terns.;

parce que

sans

doute vous ne voudrez pas

condamner

a

la

hate

une cite iinportante,

la metropole d'une de nos riches provinces

>

la mere-patrie du commerce , de l'industrie ;

vous ne voudrez pas que cette

affaire

soit

si legerement , si systematiquement

jugee

en

30

minutes. Lorsque le roi exige de la

muaicipalite que

les gardes nationales

qui

ont surpris ou occupe d'une maniere

quel–

conque,

mais

illegale,

les forts de :Marseille,

eva£u~nt

ces

forts'

il

fait

non-seulement

son

clevoir , non-seulement il use avec sagesse

de la force publique qui lui est confiee, mais