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Le
quatri~me
parla avec beaucoup de force,
de
la
necessite d'empecher
l'abus
des
pot1voir£,.
et
conclut
aussi
pour
l'adoption
<le la
pn~miere partie de
la motion
du second
opinant~
MIR
ABE AU.
<'
Je commence par faire
observer
la dif–
ference
prodigieu~e
que
je
trouve
entre
l'ordre que le roi a
fait passer
a
la munici–
palite de Marseille,
et le plaidoyer insidieux
~·
j'ai
pense
dire davaatage, que son ministre
vous a
envoye.
J
e prouverai ,
quand
il
en
sera
terns , qu'il est juste de qualifier
ainsi
ce
plaidoyer:
je
dirai
quand
il en
sera terns.;
parce que
sans
doute vous ne voudrez pas
condamner
a
la
hate
une cite iinportante,
la metropole d'une de nos riches provinces
>
la mere-patrie du commerce , de l'industrie ;
vous ne voudrez pas que cette
affaire
soit
si legerement , si systematiquement
jugee
en
30
minutes. Lorsque le roi exige de la
muaicipalite que
les gardes nationales
qui
ont surpris ou occupe d'une maniere
quel–
conque,
mais
illegale,
les forts de :Marseille,
eva£u~nt
ces
forts'
il
fait
non-seulement
son
clevoir , non-seulement il use avec sagesse
de la force publique qui lui est confiee, mais