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[ 283 ]

et que tous deux avoi'ent

ete

reunis

a

la mu–

cipalite. -

QLt'une court·e

r~sistance

faite par

la garnjson

du

fort

Saint-Jean

avoit

ete

attr:..

buee

a

M_

de Beausset,

major

de cette place,.

et que le lendemain cet officier

avoit

ete

ma~sacre

par

quelques

individus '

au moment

011 ,

place

entre deux officiers municipaux ,

et entoure d'une garde nationale assez nom–

brense, il traversoit les rues-' de Marseille '

pour se renclre

1a maiscn commune. -

Le

m~nistre

annonr;:oit que le

roi

sensiblement

affecte

de ces desordres , avoit ordonne

que

les coupables fussent poursuivis avec

toute

la rigneur des loix , et que la

municipalite

evacuat

les

forts '

et

les

remit

aux officiers

1

1

1

I

£1

auxqae

s

a

g:ude

en

et oi~

· conuee. etc. ,

etc. , etc.

A la lett·fte d

i

ministre , etoie

-i t

jo!ntes

deux lett! es

de~

officiers

n1unicipaux

de

la

ville de Marseille. Ces deux

lettres conte–

noient aussi une exposition des faits ; mais

cette exposition

differoit

en plusieurs points

essentiels de celle

donnce

par le ministre.

Et d'abord

les motifs <le

l'dttaque

du pre–

mier fott ' ctoient que le p

0

uple

n'avo~t

pas

vu

s~~ns

inau!etac e ;

1°.

cu"'on

)r

avoit fait

l

1

des apprv\

i~:orHLn1ens

considerables; 2°. que