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et que tous deux avoi'ent
ete
reunis
a
la mu–
cipalite. -
QLt'une court·e
r~sistance
faite par
la garnjson
du
fort
Saint-Jean
avoit
ete
attr:..
buee
a
M_
de Beausset,
major
de cette place,.
et que le lendemain cet officier
avoit
ete
ma~sacre
par
quelques
individus '
au moment
011 ,
place
entre deux officiers municipaux ,
et entoure d'une garde nationale assez nom–
brense, il traversoit les rues-' de Marseille '
pour se renclre
a·
1a maiscn commune. -
Le
m~nistre
annonr;:oit que le
roi
sensiblement
affecte
de ces desordres , avoit ordonne
que
les coupables fussent poursuivis avec
toute
la rigneur des loix , et que la
municipalite
evacuat
les
forts '
et
les
remit
aux officiers
1
1
1
I
•
£1
auxqae
s
a
g:ude
en
et oi~
· conuee. etc. ,
etc. , etc.
A la lett·fte d
i
ministre , etoie
-i t
jo!ntes
deux lett! es
de~
officiers
n1unicipaux
de
la
ville de Marseille. Ces deux
lettres conte–
noient aussi une exposition des faits ; mais
cette exposition
differoit
en plusieurs points
essentiels de celle
donnce
par le ministre.
Et d'abord
les motifs <le
l'dttaque
du pre–
mier fott ' ctoient que le p
0
uple
n'avo~t
pas
vu
s~~ns
inau!etac e ;
1°.
cu"'on
)r
avoit fait
l
1
des apprv\
i~:orHLn1ens
considerables; 2°. que