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(.

ACTE V,

SCENE

yu.

FIERENFAT.

'Je gagne en cette ~ffaire

Beaucoup, sans doute, ·en trouvant un mien frerc:

Mais cependant je pe1

1

d~ en m0¡ins de rien

Mes frais de noce, mi"e femme et du bien.

MADAME CROUPILLAC.

Eh!

fi,

vilain ! quel creur sordide et chiche!

Faut-il toujours courtiser la plus riche?

N'ai-je done pas en contrats, en chateaux

1

Assez pour vivre , et plus que tu ne vaux?

Ne suis-j_e p~s en date la premiere?

N'as-tu pas fait, dans l'ardeur de rrie plaire

>

De longs serments, tous couchés par écrit, ,

Des madrigaux, des chansons sans esprit?

Entre les maiins j'ai toutes tes promesses;

Nous plaiderons; je montrerai les pieces.

Le parlement d·oit en semhlahle cas

Rendre un arret contre tóu~ les ingrats.

RON DON.

Ma foi, l'ami, crains sa juste colere;

Epouse-la, crois.:.moi, pour t'en defaire.

E

U

P

H

É

MON

pere ,

a

madame Croupillac.

Je suis confus du vif empressement

Dont vous fiattez mon

fils

le président;

Votre proces lui devrait plaire cncore;

C'est un dépit dont

la

cause Iihónore :

Mais p'ermettez que mes soins réunis

Soient pour l'ohjet qui m'a rendu mon fils.

Vous, mes eufants, dans ces moments

prosper.es

,

Soyez unis, embrassez-vous en frerés.