EN AUTRI CJI'.E.
de l'avoine. Année commune, cette province
fournit jusqu'a 621,021 metzens (
38,082.
kilo–
litres) en grains de toutes especes,
et
cepei~dant
l'agriculture y est encore si imparfaite', que le blé
et le seigle n'y donnent guere ,plus de trois fois
la ~emence. Le seigle et l'avoine ne produisent ,
que quatre fois la semence, et ·le millet seule–
ment six. Le ma'is rend au-dela de vil).gt.
La culture
d.eslégumes farineux est fort peu.·
avancée dans le généralat de W arasdin. A peine
les paysans font-ils usage des pommes de terre.
Les Grecs non unis cherchent ceptndant
a
rendre
cette culture moins rare, leur religion les ,9bli–
geant
a
des
j
eúnes fort rigoureux.
Le lin et le chanvre ne réussissent pas tres-bi~~
dans les fror~tieres militaires croates. Le· peu de
succes ,de cette. culture paroit tenir
a
ce qu'on
seme ces·deu:x plantes beaücoúp trop tard. Ainsi,
en 1808,
011
n'en a réc_olté dans toute la provine('}
que 27,696 quintaux. ·
Les .prairies des frontieres croates comprennent
,une surface de
68,6
l
9 arpens
(
4,g,456
hectares ) ;
savoir,
32,045
arp. ( .18,376 hect.) dans le régi.;.
ment de Kreutz, et
36,574
arp.
(20,978
he.et.)
~ians celui de Saint-George'. Elles ne sont done ·
point en proportion avec les terres labourables.
Les paturages du généralat demanderoien~ une
culture mieux entendue.
On
estime leur étendue
a
37,162
arpens (21~182. hectares); sayoir., ;1~,763