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partout
ºd'une
grande fertilité, surtout dans les
p~aines. On le voit en général formé par une terre
meuble et grasse, tandis que les terrains argileux
dominent dans les contrées montagneuses. On
di
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stingue surtout par leur fertilité.les plaines de la
Drave et de la
L_onya,
ainsi que les vallées dans les- ·
quelles coulent la Chasma et l'Illova. Du .reste
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les cantons montagnen.x fournissent également
d'abondantes moissons, ~eur élévation n'étant pas
fort considérable. Ainsi, jusqu'au sommetdes·mon–
tagnes on trouve des terr,es propres
a
la culture.
Les terres labourables ·de cette province occu–
pent une étendue d~e
256,14.5
arpens (75,665 hect.); .
. savoir,
132.,550
arp. (
147.,2.33
hect.) dans le régi–
meni de Kreutz., et
·123)595
arp. (70,560 hect.)dans
celui de Saint~-Croix. Elles ne sont done point en
proportion avec le nombre des habitans. Aussi,
dans aucun des cantons de cette provjnce., on ne
p.eut leur donner tout le soin qu'elles exigeroient.
Le froment., l'orge, l'avoine et le millet sont
, Sl~rtout fournis par les plaines de la Drave et
de ,Bellovar. Quant au ma1s, on ne le seme
jamais · que dans
les meilleure~
terres. Il est
fort rare qu'on. fasse ·alterner cette plante avec
l'orge ou le froment. Dans les terres médiocrei
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•
1
au contraire, le seigle et le' millet sont confiés
pendant deux ansa la terre, qui reste ensnite une
année entiere en jachere. Enfin les plus mauvais
terrains ne s'ensemenc~nt qu'avec du niillet ou
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