EN AUTRitiir.
9
tntre
elles la plaine dont nous venons de parler,
viennent se réunir de nouveau pour
·ne
plus
former qu'une chaine principale. Ces montagnes
couvrent ainsi toute la partie septentr,iona1e dt1
comté de Syrmie, et parviennent jusqu'a la ville
de Carlowitz,, au-dessous de laquelle elles
s'a–
haissent dans la plaine, en se terminant sur les
hords de la
Save.
Ces montagnes, couvertes
de
forets impénétrables' atteign
1
ent rarement
une
élévation bien considérable. En.effet on remarque –
que la plus élevée, le Papuk, dans la partie
septentrionale du comté de Posega,
ne
parvient
qu'a
/458
toises a,u-dessus du nivean de la
mer.
Dans plusieurs points de ces montagnes, on oh-–
serve de nombr:euses .excavations, qu'on
assnr.e
etre assez considérables.
Les a11tres parties de l'Esclavonie soi1t
tantot
couvertes de c~lllines couronnées de vignohles
et–
d'arb'res fruitiers ,
et tantót ell es
offrent
de
vastes plaines a1,.1ssi agréables que fertiles, hien
différeutes des landes arides de Keskemet et de
Dchretzin en Hongrie.
De toutes ces montagnes sortent un grand
nombre de ruisseaux et de rivieres qui arroscnt
l'Esclavonie. Plusienrs de ces rivieres~ dont
le
conrs
e.std'abord tres-rapide, finissent dans
fa
plaine par tellement se ralentir, qu' elles
y
for–
ment des ét~ngs cousidérables et des marais-assez
·vastes. La Save., lil Drave et le Danúbe sont les