EN A
UTRlCIIE.
.,
g-énéralement d'une multitude de races tres-diffé–
:rentcs, qui cependant
y
vivent en assez bonne
intelligence. Ainsi, Fon
y
,observe des Esclavons
propremeut dits ou Illyri ens, des Allemands:, des
Hongroiset enfin des Czingares faussementappelés
Bohémiens. J;>resque tous ces habitans) sans excep–
tion, sont oatholiques ou Grecs non unis, et
le
nombre des reformés
y
est également fort peu
considérable. Les catholiques sont partagés en
--deux sectes, les romains et les Grecs unis. Les
premiers se trouvent sous la juridiction <le deux
éveques, dont un seul réside en Esclavonie.
Ce,t
éveque est celui de Denkawar., dont le dio cese
s'
étend sur le comté de Syrmie, le district
du
r-égiment de Brod et lei environs d'Esseck et
de
Dekovar.
Il
fait sa résidence
a
Denkowar, ainsi
que le chapitre institué en
1777,
et qui se com–
pose de cinq chanoines
réguliers. Le second
éveqne des catholiqnes
romains cst
celui
d'
Agrall'.il.
en Croatie; celni-ci n'est pas ohligé
de fair~ sa
résidence
en
Esclavonie. Lc.:i
Grecs
no11
unís
forment la majenre partie des hahitaus de
ce
pays. Leur chef est farcheveque de Karlowit:i.
Quant
anx
réformés'
ils
y
sonl en
tres "'.'°
petit:
nombre;
il n'en
existe meme
que
dans neuf
dis-
tricts de cette
province.
,.