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VOYAGE

souvent les plus hahiles cáv~liers;

a

la vé:rité, ils

évitent antant lenrs poursuites . par adresse 4Üe

-par

.la

vitesse de leür com;se. ·

·

Les Czingares .parlent béaucoup ·et ont une

étourd~rie peu commnne.

On

les regarde comme

inconstans '

infideles ' poltrons

et

vindicatifs;

:mais , ce qui est assez singulieF pour des penples ,

aussi peu avanc~s en civilisation, ils sont volup–

,tueux

a

l'

exces.

Du

reste , ,rsans aucune ~otion ·

d~

1'~onneur et saus aucune idée'dtr bien et du

m:al'.f·

ils 'se .livr~.nt

a

tous leurs penchans et ·n'écoutent

jamais

que

leurs passions. Pét:ris d?adresse

et

.d'habileté poíu contrefaire tout ce qn'ils voient,,

ils mettent _beaucoup d'esprit dans ce ·q11'ils entre–

,prennent : quoique grossiers et peu ins.truits',

ta

plnpart d'entre eux ont des dispositions natu1.

-.

relles ·pour les arts ·industriels, surtout potú la

l

'

\

.

"

'

'

;mecamque.

Toutes

ces

dispositions nattirelles·

ne

leur s:er–

vent

a

rien, car la vie nomade

a

seule pour 'eux

des charmes. Ces peuples ne · veulent' jarnais sé

fixer,

et -lorsqu'ils so'nt fo~cés par la misere de

s'adon:ner

a

qt~elque· branche: d'industrie .'

ils

l'abandonnent ·

bien

vite'

des , qu'ils ont · amassé

quelque

argent.

J

Hsqu'a

prés·ent

les SOUVerains

de–

l1_A_utriche

ont

fait

de vains efforts pour les sou–

:mettre aux memes lois que les peuples au milietJ

clesquels 'ils vivent.

Tout

a

été

inutile·, et depuis,

:M.ariewThérese:

et

Joseph

II

on

n'a

pas

été'

plus;