EN A.UTRl CHE.
ú
oI
de moitié fil et de moitié soie dans les environs
de
Warnsdorf, de Georgswalde
et
de Kreihitz.
La Boheme e1Í fait un grand comrn.erce, soit avec
la
Pologne, soit avec l'Italie. On assure qu~ l'oü
peut imprimer annuellement
jusqu'a
soixanté
mille pieces de toiles dans toute l'étendue du
roy~ume. Enfin
la
11.1anufacture de
toile
cirée
de Pirkstein, dans le cercle de Saatz,
ell
li vrc
annuellement jusqu'a trois mille pieces,.
Un~_bon
tiers s'exporte dans l'intérieur del'Autriche, et le
r_este;rn dehors, soit en Rnssie, soit dans le
grand
duché de Varsovie.
Pour donner une idée plus exactc de
r
état des
manüfactures des toiles de
la
Boheme , nous
joindrons íci une notice
un
peu détaillée sur celle
-qui
a
été
établie
a
Trautenau. La
ville
de Trau_..;.
tenau
et
ses environs
en font
une commerce im–
mense. Ce commerce amene dans le pays des
sommes considérables. Tous les habitans s'y livrent
-avec ardeur, memejusqu'aux paysans, qui s'adon~~
11ent
d'une maniere particuliere
a
la
culture
du
lin et du chanvre. Les femmes et les enfans filent
/ la
filasse, tandis que
les
hommes s'occupent de
la préparation des toiles. Cependa11t, malgré les
récoltes que fournit la Boheme, le lin ne saúroit
suffire
a
l'énorme consommation
q11Q
font tous
ces tisserands :
oí1
est
done
ohligé d'en tirer une
grande
quantité de la Moravie. Les tisserands bo–
hémiens s'étendent depuis les frontieres de la Saxe
3.
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