EN A.1JTR.ICHE.
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sont blanches et en pieces entieres;
Clwl~ty
les.
toiles écrues, en pieces d e soix'.1nte aunes, et
Toile
de Bretagne '
celles qui sont blanches et .en mor–
éeaux de douze aunes de long.
Les pieces de soixante aunes sur
7
/4
de large
11assent, déja hlanchies, chez l'étranger,sous.le nom
d'Olandine
ou
d"Olandilles;
et celles de soixante–
douze aunes avec
la
meme largeur,
y
sont connues
sous celui de
Toile royale
(
Tele regina
) . .
Il
n'est pas rare non plüs qu' on les expédie en cou–
pons de douze amies, sous le nom de
,Fin Bre–
tagne.
Les pieces de soixante et soixante-douze
aunes, larges de six et demi-quarts, portent éga–
lement les noms de toile royale · et
d'
olandine~ ·
On .
prépare également dans les environs
de
\ Trautenau des toiles peintes, que l'on nomme
Sangalettes , et enfin des toiles en coupons de
quinze aunes, qu'on appelle Bastonaini?
Bocc_a..:.
dilles., Orletti,
ou
Brugges.
Enfin les troisi4emes
7
qu'on fabrique aussiaupres de Nachod et d'Opot–
schno, s'appellent
Pla tilles simples
quand elles
sont blanchies, et
Choletz
lorsqu'elles sont écrues.
Les dernieres toiles que l'on prépare en Boheme ,
portent le nom de
Morlaix
et de
Tele -greggie;
lorsqu'elles sont blanches on les exp'édie sous le ,
nom de
T e le costanzette
~
mais lorsqu'elles son~
colorées _,
on les connoit sous , une · antre dé–
n omination. Celles qui passent dans l' étrang-er ,
en
pieces
entieres, ou en demi
-pieces,
sont
G.