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particuliere. Jamais fermé par-devant., ce gilet laisse
apercevoir la broderie dont la chemise est ornée sur
la poitrine et a u tour du con - : ce gil et, toujours
flottant pendant le jour, est assujetti autour du
corps , pendant la nuit et dans l'hiver, -par une
ceinture de 'cuir
a
laquelle s'attachent le briquet,
l 'amadou et le petit sac de tabac. Des pantalons
de drap et des bottines hong roises composent le
reste de ses vetemens. Presque toujours la pipe
a
la houche , il ne goúte pas de plaisir plus agréable
que cel ni d~ fumer. Le cos tume des femmes
esclavonnes se rapproche beaucoup de celui des
hommes; une longue bande de toile enveloppe
leur tete jusqu'au-dessous du mentan., couvre une
partie de leur visage _, et ne laisse apercevoir., sur
leur front que quelques bouts de cheveux : ce
voile fait ensuite le tour de leur cou, couvre
leur poitrine, et les denx bouts, ordinairement
hrodés , descendent par-devant jusqu'a la cein–
ture. Comme leur corset est presque toujours sans
manches, elles ornent leurs chemises de broderies
plusou moins élégantes: leur corset de drap, ainsi
que l eurs jnpes, sont le plus souvent bordés de
rubans rouges ou jaunes; enfin leur tablier, ordi–
dinairement de toile bleue, couvre
leur jupe
sa.nsjamais atteindre leurs bottines de maroquin
1aune.
Les Croates, heaucoup moins civilisés que les
S1 owaques, se distinguent de ces derniers
par
r 8.