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sont pas en grand nombre dans cette province ,
m\ ils vivent dispersés, faisant valoir les terres
du
clergé et de la noblesse. Le nombre des
J
uifs
s' éleve en Hongrie
a
environ
80,000
ames ; ils
s'adonnent presque tous au commerce; on en voit
surtout dans les villes de Presbourg, de Poesing ,.
de Pesth, de Kitsée ', de Karlsbourg et de Kanis–
cha. Les lois leur défendent de séjourner dans
les villes oú l'on frappe monnoie. Quant aux
Czingares ou Zigeuners,
il
regne encore de grandes
incertitudes sur l'époque de leur émigration en
Hongrie; et Biester, ainsi que Grellmann, pensent
que cette race est venue de l'Indostau. Quoi–
que ces peuples abondent dans ce
royaume,
qu'ils semblent avoir choisi de préférence
a
la
Transyl vanie pour le théatre de leur vie errante
et de Ieurs brigandages, nous croyons cependant
devoir réserver l'histoire de ce peuple singulier
pour le tableau statistique de cette principauté.
N ous remarquerons ~ependant ici que le
Czin–
gare, naturellement porté
a
hafr toutes les autres
nations, préfere les Magyares aux Slawes, et
qu6
l es Allemands sont ceux pour lesquels il montre
l e plus d'aversion.
On parle en Hongrie le hongrois ( 12, l'alle-
(1)
Gyarmathus, de Gottingue, a publié une dissertation
fort
savante sur l'affinité de la langue hongroise avec
la
l angue finlandoise. Voyez
sol?
ouvrag; , intitulé:
Ajfinitas
f