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EN AUTRICHE.
i:,ares que dans la Transylvanie. Quant aux lieux
oú les bestiaux sont le plus multipliés, c'est princi–
palement dans les montagnes de Rika-Vezianelza.
,Le nombre des chevaux s'élevoit, en
1810,
en
Galicie
a
200,31
o; ils se rapprochent beau~oup de
ceux de la Transylvanie et de la Turquie. Habitués
a
vivre dans un pays montagn~ux, et
a
se nourri:r
de plantes sanvages, ils acquierent en général une
haute stature et beanconp de force. Cependant
ils présentent
a
cet égard quelques différences
dans les divers cercles de la Galicie; et ceux de
Brody, de Tarnopol et de Stanislawow ont la
préférence sur tous les atltres. Au reste, les che-.
vaux polonois se reconnoissent facilement
a
leur
petite tete et
a
lcur corps élancé. Peu forts , on
ne peut leur faire porter de bien lourds fardeamc
Dans la partie sud-est de Ia ·province., on rencontre
plusieurs races de chevaux presque entiere.ment
sa.uvages et qui crrent ton te l'a1~née
a
!'aventure; ces
chevauxvivent pour la plupart dans les Carpathe·s.
C' est ainsi q:ue dans les montagnes de Luschina ,
sur les frontieres du comté de Marmarosch, on voit
des m.illiers de chevaux pa1tre abandonnés dans d e
vastes patura~es. Les Grecs et les Arméniens
y
_possedent de grands haras; le plus considérable
e.stcelni de Vaskuz, qui appartient
al'
empereur; il es t
rempli de chevaux tatares, tirés d es rnontagne s
<l'
Astracan et dn Caucase. Ces chevaux servent
á
la
remonte de la grosse cavalerie.-