LA PRUDE.
DARM,IN.,
Sortcz en fin de votre inquiétude, -
Et pour jamais gardez-vous d'une prude.
Savez-vous bien, mon ami ·, quel enfant
Vous a rendu votr~ honneur, votre argent,
Vous a tiré
du
fond du p.récipice
Ou
vous plongeait votre aveuglc capríce?
Mais....
ll LA N FO~
:P, regardant Ad~ne.
DARMIN.
C'est ma niece.
llLANFORD•
./
O
ciel!
l)ARMIN.
C'est cct objct
Qu'en vain mon zele
a
vos vreux propo~ait,
Quand mon ami, trompé par l'infidele,
Méprisait toút, h 9 i:ssait tout ~our elle.
E;L .A.J;VFORD.
Quoi
!
j'outrag~;i..is par d'indignes refus
Tant de beaut~s, de graces, de
vertt.is!
ADINE.
-Vous· n'en auriez jama~s e.u c@1nnaiss~
n.ee,
Si
ces 'hasards, mes bon tés, má constance,
N'avaient levé les vpi,les odieux
Dont une ingrate a\Vai,t cot1vert vps_yeu~.
,
DA}\M•IN.
Vous devez tout
a
son amour ex.treme,
Votre fortune, et votre ~·aison meme.
...
/