ACTE III,
SCENE
VIII.
383
(
A.
Bartolin. )
Laissez-m,oi seule , allez le receyoir.
BARTQLIN.
Mais•...
- DOR¡;'JSE.
Mais apres ce que l'on vient
de
voir,
Apres l'éclat d'une telle injustice,
,
ll
vous sied bien de montrer du caprice:
Obéissez, faites-vous· cet effort.
SCENE
IX.
DORFISE, Mme BURLET.
Mme BUllLE T.
EN
vérité, je me réjouis fort
De voir qu'ainsi la chose soit tournée.
Du prétendu la visiere est bornée.
Je m'étonnais, ma cousine, entr,e n ous,
Que ta cervelle et1t choisi cet époux;
Mais ce cas-ci me surprend davantage. \
Prendre_pour fille un gar9on
!
a
son
age-!'
Ah!
les maris se:ront toujours bernés
Jaloux et sots, et conduit$ par Je nez.
DORFISE ~
J¡ n'entends
ri.en, madame,
a
ce1angage;
Je n'avais pas mérité cet outrage.
Quoi·, vous pensez qu'un jeune homrne en effet
Se soit caché
la,
dap s ce cabinet
l
Mme BVR.LET.
Assu.rément, je le pense, ma
eheFe :