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gemens dont elle nous menace,
v.omobser•
veret.,
Messieurs,
qu'i
l
est des
prépa~atifs
qui,
.en tout
état de
c2use , sont nécessaires , et
qui, faits des-a-p:résent, disposeront les esprits
a
la confiance et
a
tout ce qui peut éloigner
ces dérangemens. Telles sont toutes les me–
sures favorables
~
l'ordre
».
~>
Votre comité des finances .
vous a
pro..
posé
de séparer
la
partie qui concerne la ,dette
pttblique, de
ce
lle qui
a
pour objet les dép_en–
ses
nécessaires
a
tout gouvernement·. Cette
séparation n'a aucun
inconvé~ient.
La
dette
nationale ·;actuellement contractée est une
-
~
ohligation étrangere
a
tous les rapports poli-
ti'ques , relatifs
a
la · conservation
de
nos
droits
~>.
·~>
Cefte mesure
étoit infinim.ent
sag·e. Les
gens
éclai.rés ont été _etonnés . de la voir ,
pour ai_nsi ,dire _,
~ublié-e,
taridis qu'elle
méri-:–
-toit'
a
tant de
titres '
d'etre
itn~édiatement
~·xécutée;
car
c'est
la
seule
qui puisse
prpu-.
yer
a
la
nation .
qu~
on veut ehfin adopter
"envers .elle ,¿e
vr_ais
principes de compta–
bilité
>~.
>>
Yotr.e
comité
a senti
que
les
fonds des–
tinés
ft
payer les
créanciers de l'Etat , doi–
;vent
étre
·mis
.a
l'abri de toute in,certitude ,