de.
chofes
fonúble,s
&
inf
enfi~les ;
une
autrc puiffance
~~c~re
;.
de
former des htgeme~s
&
des
raifon~em.ens ; une
aut~e–
puijfance
enfuire,
de
pren4re
cert~ines déterminations li–
bres
&
réflechies;
&
ai~fi
da reft~.,
Qr, pour que ces quatre
pui!fan,ces
d.iffér.en-tes ex-ifl:eat
dalil-s
~on am_e, -que faut-il
?
11
faut puremen~
& -1implement
la
fuhftance
de mon ame,
&
ríen de plus.
·. Dope ;
felon. l'a~io~~ .
pbilo(Qphique .,
qui_ porte qu'il
ne.
fam
pas multiplier
les ét.re.s Jan,s
neceffité;
les
difftrt:ntes
puif–
fances
na,mrclles d'un
m.eme
etre ,
aaives
ou
paffi.ves ,
ne
dpivent
pas ~tre
regard_ées
COtuQ1e
des chofes
qui
foi~nt
reel–
lément diílinguées
-de
la fubffance en 9,ui elles exifrent.
Et
ft
c;es différentes p,u~ífances ne
font
point réeltement
difüagt:rées de la, chofe ~n
2
qui
elles
exift_ent ;
.~lles.
ne
font
point non pJ1,s
réellement diflit~guées
les unef des autres-:
puif–
qu'
ét~t
identiñées
avec_un~
meme
chofe'
elles ne
fauroient
l:tre diftinguées
entr'elles.
, ·
ne.
Quelle
dijlinélion
y
a+il done en-tre les
differenus
puif-
'\
/anees na&urelles, d'un mime
éire;
par
,exemple,
entre la puíf–
fance d'etre figurée en
gl'ob~,
~
b
puiífance
d'etre
miíe
en
p1ouvement,
q\ui
exiílem
tlans
une , méme maffe de cire
moile; ou
entre
la
.puiífance
d'av<:>ir
des
{en!ations,
&
la
pui.lfance
de
produire
des volitions,
qni exifrent
da.nsune
m.e1nre an1e?
,11
m'y
a,
entr,e
ces
differentes
p-uiffance·s n·ati.l•
relles
,,aaiv:es
ou
paaives ,
d'un meme erre
,:
qu'une·
dijlinc–
fion. de
raifon ;
dont
n@us traiterons
amp~emenc aiHeurs.
Dans
1;1.n
meine etre
~
deux puiffances
íe
pré~n:tenr
a
notre
efprit {qus d~ux id·ées différent€s : parce
qiue
l'idée d·e: puif–
faAce
eíli
t@ujouirs
une
idée
compJ,xe,
qui
dit
né~eíf.1.irement;
&
la
chofe ei:1
~ni
h.1
p:uiífamce e~ifie
~
&
h
chofe:
a
laguell~
la puiífance eft.
relative.
Deítx
p.uiff~n.ces
d'un me t.11e
etre
font done
con~ues comme
difFérel'ltes; non
a
taifo11
du
füj,et ea·
qui elles exiftent,, mais
a
raifon du term~ auque1
enes
fe
rapportent:
la
diftin.étion des
ter!nes,
(ait
tO\\l,te
la
aiífolílioµ
des
pui,fi'a~ces.
'
Par
exemple ,,
dans
qné imíre,
d'~
cire molle.~
l,a
puiffance
~l'~tre
figur.éeen. c~be ~u. ~n globe ,.
& ·
ia
pwi~
ne~
d-'e~re.
f11
1
1fe
eJili
m.ou~1~mept ,. d1.fferent
en.tr!elles ; .
nqn:
a
r.a1fon
de
Jeur fujet
':
q~,i
cifl
tou-jours
li'
~ .e1~e.
f~~bflaace
~e.
la cin:
moH;·;
m3¡1s
11
a:
ra1fon.
4e
leur
t;r~
ou ':le
l(!?-ttr _
~!?Jet ,
qui
,
eft d
Wle pan
la
figure
cubiqué
a
acq.uérir. ~-
&
de l'autre le
mouvement
a
recevoi·r-..
·
De
meme·
>
dans mon
ame,
fa
pu~.1fán:ce á'e
recevoir-: une ·
fe~fat-ion agréabl~-
0u
cle~gréahle ,.
&
hi
puiífance d"e· pro--r
dmre. une volition
libre
&
morivée:,
d'Hfcrent:
erítr'eHes •
non
a. raif.onde leur
ru.¡~·t
>-·
quf eft~touionr~ l~ meme
(ub(;
E
iv:
,