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MOLLUSQUES.
Ainsi, l'on peut voir que les appendices brancbiaux
.etl'appareil circulatoire rappellerittout
a
fait, par leur
structure et par leur disposition, ce que nous avons
décrit chez les Éolides (pl.
24
bis, fig . 3
~;et
fig.
4-,
5,
6).
11 en est de meme d.e l'appareil digestif. La masse
buccale est semhlable, dans tous ses détails,
a
celle des
Éolides (pl.
24·,
fig. 20,
2
1
1,
et pl.
24
bis, fig. 7, 8, 9,10).
L'estomac forme également une vaste poche qui se
prolonge ' en se rétrécissant' jusqu'
a
l'
extrémité pos–
térieure de la cavité viscérale ; mais cette poche, au
lieu de donner naissance latéralement
a
un certain
nombre de canaux hépatiques., comme dans les genres
précédents, envoie des prolongements dans les appen–
dices qui supportent les cirrhes branchiaux, et c'est
dans ces prolongements que viennent aboutir les ra–
mifications bépatiques ( pl. 24., fig. 19,
e, e).
Enfin,
la disposition de l'intestin est encore la meme que chez
les Éolides; l'orifice anal est seulement un peu plus
postérieur et tout
a
fait latéral (meme fig.,
i, i,
a).
Les Glaucus sont pourvus de deux glandes sali-
aires qblongues, blanchatres, tres-déprimées et comme
foliacées, s' ouvrant par un canal excréteur court et
grele en dessus de la cavité buccale ) sur les cótés de
l'resophage (pl.
24·,
fig. 19, 20,
s, s).
Le foie occupe le centre des appenclices branchiaux
et présente une forme ramifiée; le canal hépatique
central se termine
a
l'
extrémité de chacun de ces
ap–
pendices par une vésicule o o'tcle , comme dans les
Éolid s (pl.
24
bis, fig. 3,
4).
L'appareil générateur offre la meme conformalion