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MOLLUSQUES .
voile semi- circulaire. Leur pied, pour u d 'un sillon
marginal a son bord antérieur' ne dépasse pas latérale–
ment le corps de !'animal; l'anus est au coté droit ,
comme dans les Éolides, mais
~itué
plus antérieurement ;
enfin les orífices de l'appareil générateur se trouvent
également du meme coté' a peu de distance de la tete
(pl. 24 bis, fi g. 16, 17, 18).
L' organisation intérieure des Tergipes se rapproche
encare beaucoup de celle des Éolides, des Janus, ele.
Les organes de la respiration, . représen tés par les
appendices dor aux, ont une struc.t:ure tout
a
fait sem–
blable;
da.nsl'
espece que nous a on étudiée, le
Ter–
gipe couronné,
ces appendices présentent
a
leur face
interne trois replis membraneux
qui
paraissent elre ·
plus particulierement le siége de la respiration (fi g. 20).
L'appareil circulatoire ne differe de celui des genres
précéden ts que par la position plus antériew·e du
camr, et par la longueur moins considérable des deu ,
troncs aorliques ( fi g. 23).
Le tube digestif offre aussi beaucoup d 'analogie a ec
celui des Éolides; mais il en differe en meme temps
d ' uue maniere assez notabl
<lans quelques-unes d
ses parties . La masse
bucea.leest petite et de forme
ovo'ide ; elle est dépourvue de machoires et muni
seulemen t d 'un renflement lingual, entierement s m–
blable
a
celui des Glaucus (fi g. 25, 26, 27, 28). L' so–
phage est court et d'un tres-petit calibre. La poch
stomacale, assez grande, oc upe toute l'étendue de la
ca ité visdrale et se d trécit progressi ement jusqu' a
son extrémit ' postérieure
f
fi g. 22 ,
e,
e ) .
L' int stin