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MOLLUSQ ES .
des crecums qui naissent de
J'
eslomac, se ramifient
quelquefois
a
la maniere de vaisseaux, et vont se ter–
miner dans les appendices extérieurs _qui consti tuen
L
les organes respiratoires. Les observateurs qui le
premiers, en France du moins, ont u ces crecums
ramifiés partant de la poche stomacale, les avaient
pris pour des canau gastro-vasculaires analogues au '
canaux gastro-vasculaires des Méduses, et, de l'ana–
logie de disposition concluant
a
une analogie de fonc–
tions, ils avaient été conduits
a
considérer ces Mol–
lusques comme des animaux: chez lesquels le tube
digestif servait
a
la fois pour la digestion, la circula–
tion et la respiration, ainsi que cela a lieu dans les
animaux rayonnés que nous
ve~ons
de citer ; contrai–
tement
a
Loutes les notions acquises
Slll'
l'
organisation
des Mollusques et
a
toutes les idées de rapports géné–
ralement admises entre les caracteres e térieurs des
animaux et leur structure intérieure, ces Nudihranches
auraient done présenté le fait étrange d 'etre des Mol–
lusques Gastéropodes par leur forme e térieure, et
des Zoophytes, oisins des Méduses, par leur organi–
sation interne (1).
(1)
l\11LNE- EnwARns, Sur l' existence d' un appareil ga tro-va cu–
laire chez la Calliopée de Risso, l\'Collu que de la famill des Éoli–
diens,
Ann. des se. nat .,
1842,
tom. XVIII de la 2• série, pag.
330 .
DE
QuATREFAGES ' Sur quelqu es faits relatifs
a
l'histoire des ani-
maux inver tébrés ,
Comptes rendus de
l'
Ácad. des se. de Paris,
éance du
24
octobre
1842,
tom . XV, pag .
798 . -
i émoire sur
l' Éolidine paradoxale ,
Ann. des se. nat. ,
18 ri,3,
tom. XIX de Ja
2° érie , pag.
274.
-1\Iémoire ur le Gastéropod ph lébentéré,
.dnn .
des c. nat .,
18
4, tom . I de la 3• série, pag .
129 . -
Lettre