PTÉR.OPODE .
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M. de Blainville a bien vu le pejgne branchial situé
~l
droite, mais il n'a vu que cette portion des branchies.
Quant
a
la structure de ces organes, elle esl la meme
dans toutes les parties de l'appareil; Cuvier les· <lit for–
més de petites feuilles pareilles
a
celles qui composenl
le branchies des Patelles, des Phyllidies,
e~c.;
d 'apres
M. Van Beneden, ils seraient constitués par de petites
vésicules pyriformes formant des houppes que cet-ana–
tomiste compare aux houppes branchiales des Lopho–
branches; mais la disposition indiquée par Cuvier est
cell e qui nous a paru se rapprocber
le
plus de la vé–
riLé. Seulement, les lames branchiales ne son t pas
simples comme dans les Phyllidies et les Patelles, mais
elles ·sont décomposées en un grand uombre de feuil–
lets qui se réunissent
a
leurs extrémités pour se fixer,
par une espece de pédicule, aux deux ordres de vais–
seaux qui parcourent les branchies. C'est
a
la partie
postérieure de
l'
appareil que ces
lames
feuilletées
offrent le plus de développement; elles vont ensui te
en décroissanl en avant,
jusqu'aux extrémités des
po1tions moyenne et gauche, et de dehors en dedans,
dans chacune des branches du peigne représen té par
la partie droite (fig. 3,
16, 17, 18, 19).
Organes de la circulation .
-
L'artere branchiale
parcourt l'extrémité des feuillets branchiaux, du cóté
de la branchie qui est adhérent au manteau , et
re~oit
le sang vei neux par un grand nombre de vaisseaux
tres-fins qui forment un réseau capillaire avant de s'y
aho ucber . Ce tte artere présente le memes divisions