DE LA BO ITE .
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objets peuveflt etre acquis par voie d'échanges; car
il
n'y a guere d'argent en circulation dans l'ile. Autrefois
les naturels cédaient volontiers les produits de leur sol
pour quelques grains d,e verroterie; ils n'en veulent plus
aujourd'hui ; mais ils acceptent volontiers en payement
de outils, des mouchoits
a
couleurs tranchantes et des
tissus propres
a
faire des vetements.
Le hétail importé
a
Hawaii par le capitaine Vancouver
s'y est tellement multiplié que l'on évalue
a
trente·cinq
ou quarante mille le nombre de betes
a
comes qui se
trouvent dans sa partie septentrionale. 11 n'y a pas Jong–
temps que le gouvernement s'est décidé
a
en livrer une
partie
a
la consommation; ce qui fait que les navires
peuvent aujourd'hui se procurer
a
Hawaii de la viande
fraicbe de tres-bonne qualité et
a
bon marché. C'est de
cette lle qu'on fait venir le bétail qui se consomme dans
les autres iles de l'archipel.
Les Californiens qui sont établis par ordre du gouver–
nement dans la partie N. de l'ile pour lacer les breufs,
s'occupent aussi d' multiplier les chevaux, dont l'usage
devient général aux Sandwich. lls y élevent en outre des
ane et des mulets.
La cote est peu poissonneuse et les coquillages pro–
pres
a
la nourriture de l'homme ne sont pas abondants.
Il a ur l'ile Hawaii, outre les missionnaires, un as–
ez grand nombre de blanc tous ouvriers , charpentiers
menuisiers, mac;ons et forgerons; ils habitent générale–
ment la partie septentrionale de l He. Cette population