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VOYAGE

peu de chose. Les fonctionnaires, de quelque ordre

qu 'ils soient, ne rei¡:oivent aucun émolument du trésor

public. 11

n 'y

a pas de troupes

a

solder ou

a

équiper,

ni '

de marine militaire

a

enlretenir. On n'entreprend aucuns

lravaux d ' utilité publique, tels que routes, aqueducs, etc.

L'entretien des forts d'Ifonolulu doil elre fort peu coóteux,

a

en juger par J' état de conservalion ou se trouve celu;

qu'on voit pl'es du rivage. La eul dépen e réelle seré–

duiL done

al'

' quipement d ' un pelil brick de commerc

de cen t vingt tonneaux et d 'un brick-goeleLte de quatre-

ingts tonneaux, qui composent toute la marine royale .

Le roi estimait que, toutes charges payées, son revenu

annuel pouvait s'éle er

a

qualorze mille piastres en–

v1ron.

Forces militaircs.

La for e miliLaire de l'État des Sandwich eslapeu pres

nullc. On ne saurait en effet don ner la

qualificati~n

d

okl ats

a

deu , ou troi cents indi idus habitant

<l 'Ho–

nolulu. qui ne ont ] as oldés' sont

a

peine

elus et

a

qui, dans les grandes cir onstances, on met entre les

main un fu il, dont ils n sa enl pa se servir. Ce sontces

rn cme homme qu'on tmploie

a

harger les canons du

forl quand

i1

s'agit de répondre aux saluts des baliment

européens arrivanl sur Ja rade . lls formeot la garde du

roí et signalent

1

ur vigilan e par les cri que, toute la

nuit, ils pouss nt, de quart d 'heur

n (¡nart d 'heur:e ,

autour de son habita tion .