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VOYAGE
la1 ions infiniment pelites qu e fa it l'ai guill e J ans un
temps donné.
Si done l'on appell e
e
la correcti on de temperature
ap pli cahl e
á
une oscillati on pour un <legré du Lh er–
mometre, en désignant par N et
1
les nombres d'os–
cill ations aux températures
l
et
t',
on aura :
N-N"
e -
.
- t<N
+
N')
(t'
- t)
Les recherches de M. Dupen ey l'ava ient conduiL
a
penser que, pour une meme aiguill e, ce tte correctio n
de lempérature ne devait pas etre la meme sur tous
les points du globe, et qu'elle devait dirninu er
a
me–
sure que l'intensilé magnétique terres tre au gmentait ;
les rés ultals de nos observa tions, qu e, d'apres les con–
se ils de M. Duperrey lui-méme, no us avons faites aux
tempé ratures les plus cli fférentes qu 'il no us a été pos–
sibl e d'obtenir penda nt le pe u de durée de nos sé–
jo urs
a
tcrre, ont
com.plétement justifié cell e conjec–
ture. Malheureusement , cet élément el e correctiou n'a
pn etre obtenu dan s toutes nos relaches ; il faut
don e~
au moye n des val eurs que nous avons trouvées dans
qu elques loca)ités, cherche1·
a
établir un e relation
entre la correction de températ ure
e l
l'i ntensité ma–
gnétic¡u e du globe, afin d'en déduire cell e con ec tio n
pour les autres slati ons.
M. Du perrey a , par uo grand nombre d'expé–
riencf's, détermin é
a
Paris, et pour différent s deg rés
de l'écli elle tli errnométriqu e, le coeffi ien t J e temp r–
ra lure de l'a igu ill e qu 'il nous a\'a it co nft ée,
t
avec