Table of Contents Table of Contents
Previous Page  146 / 304 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 146 / 304 Next Page
Page Background

308

VOYAGE

la1 ions infiniment pelites qu e fa it l'ai guill e J ans un

temps donné.

Si done l'on appell e

e

la correcti on de temperature

ap pli cahl e

á

une oscillati on pour un <legré du Lh er–

mometre, en désignant par N et

1

les nombres d'os–

cill ations aux températures

l

et

t',

on aura :

N-N"

e -

.

- t<N

+

N')

(t'

- t)

Les recherches de M. Dupen ey l'ava ient conduiL

a

penser que, pour une meme aiguill e, ce tte correctio n

de lempérature ne devait pas etre la meme sur tous

les points du globe, et qu'elle devait dirninu er

a

me–

sure que l'intensilé magnétique terres tre au gmentait ;

les rés ultals de nos observa tions, qu e, d'apres les con–

se ils de M. Duperrey lui-méme, no us avons faites aux

tempé ratures les plus cli fférentes qu 'il no us a été pos–

sibl e d'obtenir penda nt le pe u de durée de nos sé–

jo urs

a

tcrre, ont

com.pl

étement justifié cell e conjec–

ture. Malheureusement , cet élément el e correctiou n'a

pn etre obtenu dan s toutes nos relaches ; il faut

don e~

au moye n des val eurs que nous avons trouvées dans

qu elques loca)ités, cherche1·

a

établir un e relation

entre la correction de températ ure

e l

l'i ntensité ma–

gnétic¡u e du globe, afin d'en déduire cell e con ec tio n

pour les autres slati ons.

M. Du perrey a , par uo grand nombre d'expé–

riencf's, détermin é

a

Paris, et pour différent s deg rés

de l'écli elle tli errnométriqu e, le coeffi ien t J e temp r–

ra lure de l'a igu ill e qu 'il nous a\'a it co nft ée,

t

avec